«Qui es tu ? Décline ton identité ! »

Quel est votre nom? Je m'appelle Dahlia, je n'ai jamais su d'où me venait ce prénom si doux et poétique. Voilà qui est ironique pour une fille comme moi... Je suis... Dahlia Melissa Flanel de mon nom entier. Quand êtes vous né ? Je ne me souviens pas qu'on m'ait déjà réellement souhaité mon anniversaire alors quelle importance que je sois née un douze novembre ? Quel âge avez vous ? J'aurai bientôt 22 longues et pénibles années. D'où venez vous ? Je viens de Marseille parait-il... Votre poste : Je suis serveuse et certains soirs, je fais des extras, si vous voyez ce que je veux dire.

«On veut savoir qui tu es, et comment tu en es arrivé là. »

Je suis née au début de l'hiver, mais là-bas, d'après mes souvenirs, il ne fait pas si froid que cela. J'ai grandit auprès de deux militaires. A cinq ans, j'ai cru comprendre qu'ils n'étaient pas mes parents, et pour cause. Je n'avais pas réellement été adoptée... L'histoire est plus sombre que cela. Plus illégale aussi. Vous voyez j'ai toujours baigné dans ce milieu. Même après une toute petite année de vie, j'étais déjà hors-la-loi. Je ne sais pas qui m'a mis au monde, je sais simplement qu'on m'en a arraché soit disant parce qu'elle ne pouvait pas s'occuper de moi. Aujourd'hui je peux dire qu'ils ont été bien sûrs d'eux-même pour croire qu'ils pouvaient faire mieux. Mais qu'importe qui elle était, je doute qu'elle eut pu faire pire...

On m'a élevé de façon assez stricte, je n'avais jamais le droit qu'au nécessaire, seulement on m'a accordé beaucoup d'amour, on m'a chérit comme si j'étais un cadeau du ciel. J'ai compris que ses deux adultes n'auraient jamais pu avoir d'enfants si je ne leur avais pas été 'donnée'. Je n'ai jamais réellement su par qui. Je sais simplement que mes parents, si droits pouvaient-ils s'être montré, ne m'avait pas obtenu sans contourner la loi, sans s'adresser à des gens, qu'ils n'auraient jamais du contacter. Vous connaissez la mafia ? Oui, alors sans doute mieux que moi... Parce que là, je ne sais pas très bien de quoi je parle.

Une chose est sûre. Un jour... Ils devraient rendre la monnaie de la pièce, je n'avais pas été un don de charité. Il faudrait qu'ils jouent leur rôle eux aussi...

Vous ne savez toujours pas qui je suis. Ma petite personne vous est toujours inconnue ? Eh bien, je suis un dossier classé. Je suis une affaire irrésolue. Je suis un chaînon manquant. Je suis l’enfant disparu d’une affaire de meurtre.

A dix ans, ils sont venus chez moi, ils ont dit qu’il était temps qu’on m’emmène, mon père s’est interposé et ils l’ont tué. Je ne vais pas vous faire le coup du 'J'étais là, cachée dans le placard et j'ai tout vu.' Parce que non, je n'étais pas là. On m'avait caché chez Mme Liric l'institutrice du village. Mais ma mère adoptive a préféré donné ma localisation pour appeler le SAMU pour son mari. En vain, il était trop tard.

Une enquête a été ouverte et menée par le NIS, mon père, ce soldat, a été autopsié par un certain Docteur Mallard . Et l'équipe tenta de retrouver l'enfant. Ce qui arriva d'ailleurs. Je me souviens encore de ce jour-là, il faisait froid, j'étais attachée dans une cave. Je ne disais rien, je ne criais pas, quel intérêt puisque j'étais seule. Jusqu'à ce que j'entende du bruit, j'étais jeune et j'ai eu peur mais je n'avais aucun lieu où me cacher et il est entré. Les cheveux encore bruns mais blanchissant. Il a baissé son arme quand il m'a vu et m'a tendu la main. Mais je ne voulais pas la prendre. Et je ne voulais pas le regarder, alors il s'est approché et il s'est assis à côté de moi. Il m'a parlé pendant près de trente minutes. Leroy m'a détaché et puis il m'a porté jusqu'à l'extérieur...

Leroy, il avait gagné ma confiance, comme personne avant lui. Quelques mots avaient suffit à séduire l’enfant que j’étais. Réduire à néant ma méfiance et mes peurs. Cela faisait près de dix jours que j’étais enfermée dans cette cave. J’avais perdu du poids, on me soulevait avec le petit doigt. Mes jambes m’obéissaient difficilement, car je ne me levais que lorsqu’on acceptait de me laisser aller aux toilettes.

Quoi qu'il en soit, il fallait me trouver une famille, mais durant l'enquête il ne fallait pas que je sois écartée. L'agent Gibbs avait eu une petite fille, et l'état dans lequel je me trouvais lui faisait mal au cœur. Bien qu’étant un homme à l’apparence assez strict, Gibbs était finalement quelqu’un de protecteur. Le côté paternel de l’homme prit le dessus et on lui permit de s’occuper de ma garde, le temps de clore l’enquête. Je lui rappelais son enfant, Kelly... Mais les choses se passèrent différemment de ce qu’ils avaient imaginé.

J’habitais chez Leroy depuis un peu moins d'un mois, je ne parlais pas beaucoup. Il ne m’arrachait que quelques mots par jour. Mais je m’adaptais à cette nouvelle solution et j’allais parfois à l’école et d'autres fois je trainais dans le labo.... Ca faisait près d’un mois que je changeais le quotidien de l’agent Gibbs . Mais il ne pourrais pas me garder indéfiniment… Seulement un jour, le bureau du NCIS reçut un appel, j’avais disparu. La maîtresse était claire, je n’étais nulle part dans le bâtiment.

On n’avait pourtant conclut le meurtre, le coupable était derrière les barreaux. Mais une seule personne maîtrisée ne pouvait évidemment pas stoppée le processus qui avait été engagée à l’adoption des Flanel…

J’imagine que l’enquête a repris. Mais qu’ils n’ont pas trouvé de piste concluante, en fait je ne sais pas ce qu’il en a été. Moi j’ai catapulté dans une espèce de bazar ou des adultes qui ne cherchaient pas réellement à m’adopter plus longtemps qu’un soir. Et puis après mes quinze ans je suis sortie de ce système, je ne les intéressais plus, j’étais trop vieille.

Alors par charité, on a accepté de me prendre dans le club. Parce que je n’avais jamais fait de vagues. Les filles au club, connaissent mon histoire enfin, certaines d’entre elles. Autant vous dire, que ce n’est pas moi qui la leur ai contée. De toute façon, elles sont rarement mieux loties que moi question enfance. On m’a demandé si j’en voulais à mes parents. Si je voulais me montrer reconnaissante je dirais que non. Mais ce n’est pas le cas, alors pourquoi se forcer ? Je leur en veux. C’est évident. Parce qu’ils m’ont arraché à ce que je devais avoir, pour m’offrir quelque chose qu’ils n’avaient pas. Ils m’ont acheté, comme on achète un paquet de bonbons, et encore, ça ne produit que des caries. Moi j’ai tué mon père.

Ne me sortez pas le couplet culpabilité, ça va, j’ai pas les moyens de payer un psy.

Je n’aurai jamais la chance d’en parler avec lui. Il ne me présentera jamais ses excuses et je ne le remercierai jamais de ce qu’il a voulut me donner. Il est partit. Quant à elle… Je n’ai jamais cherché à la revoir. Elle croupissait quelque part en prison il y a 8 ans, maintenant qu’est-elle devenue, allez savoir. Outre le fait que je n’ai nulle envie de me trouver face à elle, mon reste d’humanité, me pousse à ne pas lui montrer ce que je suis devenue. A ne pas lui infliger ça.

Aujourd'hui... je ne sais pas très bien ce qu'il s'est passé... Mais l'un des clients réguliers s'est fait assassiné, un Marins, un certain William Delane. J'ai pas envie d'être impliqué là-dedans. Mais je le connaissais... plutôt intimement ce pourri. Et je ne le regretterai pas. Je crois bien que je vais à nouveau avoir affaire au NCIS...

Comme quoi les destins sont peut-être liés...

«Mais tout ça n'est pas réel. Quel est ton vrai visage ? »

Ton prénom / Pseudo : Lou
Ton âge : 18 ans
Qui as tu choisis ? : Miranda Kerr
Exemple rp :


Spoiler:

Comment as tu trouvé le forum : Sur MSN, par un certain administrateur.
Tes disponibilités : Je ne suis pas sure d'avoir le net chez moi la semaine, mais à la fac si donc bon...
Code : OK
Aime tu le forum et pourquoi ? : J'aime le NCIS et Abby <33 ! Et j'ai hésité à prendre Jeremy Caldwell :) !

Eh oui, j'ai bien peur que ce soit moi, sans mon pseudonyme =P
Est-ce que c'est mieux ainsi ?