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 Without a trace ...

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Anthony Dinozzo

Anthony Dinozzo

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MessageSujet: Without a trace ...   Without a trace ... EmptyLun 14 Juin - 22:20

Bien que la journée n'était pas terminée, il fallait que je rentre chez moi pour faire un peu de rangement. En effet, n'étant pas encore installé dans mon nouvel appartement mais ayant depuis une charmante collocataire, en la personne de Lucie Shiefield, je me devais de préparer son arrivée en commançant par rassembler mes cartons dans l'une des chambres. De plus, l'aspect négligé de l'appartement était loin de convenir pour une cohabitation mixte. Par conséquent, et bien que ça ne soit pas dans mes habitudes, il était absolument indispensable que je fasse un brin de nettoyage avant que ma charmante collègue arrive. Puis, une fois l'appart prêt à accueillir Lucie, je m'installa dans le canapé du salon, sirotant une petite bière, afin d'étudier le dossier de l'affaire sur la possible taupe espionnant le NCIS. Et oui, cela m'arrive de ramener du travail à la maison ... D'après le témoignage de l'agent Callen que j'étais en train de lire, l'individu répondant au patronyme d'Eugene Keelson opérait depuisun entrepôt en centre ville et dans lequel il stockait un nombre incalculable d'informations qu'il vendait au plus offrant.

J'étais en pleine lecture du dossier lorsque j'entendis frapper à la porte. Cela devait sûrement être Lucie qui arrivait avec quelques minutes d'avance. Je pris bien le temps de remettre les documents dans la pochette, avant de la glisser dans une enveloppe que je pris la peine de dissimuler dans le conduit d'aération dissimulé derrière le canapé, au raz du sol. Puis, reposant ma canette de bière après avoir bu la dernière gorgée, je me leva pour me diriger vers la porte. A ce moment précis, je ne me doutais absolument pas de ce qui allait se passer dans la minute qui arrivait ... J'eus à peine tourné la poignée de la porte d'entrée que celle-ci s'ouvrit à la volée, je fus alors projeter dans le couloir. Reprenant mes esprits, je sortis mon arme mais je n'eus pas le temps de m'en servir car deux hommes firent irruption dans mon vestibule, arme au poing, et ouvrirent le feu sur moi à cinq reprises en avançant. Je fis ce que je pus pour éviter les balles qui filaient dans ma direction, en vain ... Je parvins à en éviter trois d'entre elle, tandis qu'une me frappa dans le bras droit, me désarmant, et que l'autre se logea dans la cuisse gauche. Blessé, je rampai tant bien que mal afin de récupérer mon arme mais elle était malheureusement trop loin pour que je l'atteigne.

Alors que je sentais la douleur m'envahir en essayant de me relever, je vis les deux individus s'approcher de moi, armes rangées dans leur étui. Je rassemblai alors tout ce qui me restait d'énergie vitale pour leur sauter dessus par instinct de survie. Néanmoins, à deux contre un et diminué comme je l'étais, je ne faisais absolument pas le poids contre et une lutte complément déséquilibré s'engagea, ruinant définitivement les efforts de ménage que j'avais fait pour l'arrivée de Lucie, qui, bien heureusement, n'était pas encore arrivée ... En espérant qu'elle n'arrive pas sur ses entrefaits ... Quelques minutes plus tard, après avoir reçu une multitude de coups, je fus bien forcé de m'avouer vaincu. Avant de sombrer dans l'inconscience, j'entendis distinctement les deux hommes parler d'un dossier important et qu'il fallait absolument le retrouver, quitte à retourner tout l'appartement. Souriant, je respirai doucement pour le laisser aller ... Au moins je savais qu'ils ne retrouveraient jamais le dossier, et c'est sur cette pensée rassurante que je perdis connaissance.

Quelques instants plus tard, l'appartement était sans dessus-dessous ... et vide ...


Dernière édition par Anthony Dinozzo le Jeu 30 Déc - 18:01, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Without a trace ...   Without a trace ... EmptyMar 15 Juin - 23:05

Lucie sortit du taxi à quelques pâtés de maisons de son nouveau chez elle. La légiste avait encore du mal à se faire à l’idée qu’elle emménageait chez son nouveau patron et plongée dans ses pensées elle avait oublié de stopper le chauffeur à temps. La proposition de Dinozzo avait semblé honnête et bien que le loyer soit un peu cher au goût de la française - même en étant divisé par deux - cette solution s’était révélée être la meilleure qu’elle avait eu depuis des semaines. Il fallait vraiment qu’elle déménage de son ancienne colocation. Bien que son meilleur ami l’est assuré qu’elle pouvait prendre tout son temps pour trouver un nouvel appartement sa nouvelle petite amie semblait elle bien moins patiente. Et puis tenir la chandelle n’était pas spécialement le genre de chose que Lucie adorait faire. C’est en poussant un soupir qu’elle régla la course, sortit de la voiture et ferma la porte avant de contourner le véhicule pour aller prendre son gros sac de voyage plein à craquer et son sac de rollers. On n’aurait pas cru comme ça mais un amas de vêtements concentré dans un sac c’est assez lourd à porter. Lucie étira le bras pour fermer le coffre et le taxi jaune s’éloigna sans plus attendre. La frenchie remonta la rue en surveillant attentivement les numéros immeubles pour ne pas faire deux fois la même erreur puis elle trouva finalement son bonheur après cinq petites minutes. La blondinette leva les yeux le long de l’immeuble et malgré l’obscurité parvînt à voir le toit de l’immeuble. Cela allait, à Los Angeles il y avait bien pire comme hauteur de gratte-ciel. C’était une résidence donc il y avait relativement peu d’étage à gravir, du moins elle n’avait pas très envie de le faire à pied.

Ce pressentiment lui fit froncer les sourcils. Lucie aurait bien été malchanceuse pour que cela se produise effectivement. Elle chassa bien vite cette idée de son esprit en espérant qu’elle n’allait pas elle-même s’apporter un mauvais présage et tappa le code de la porte d’entrée et pénétra dans le sas qui donnait accès au boîte aux lettres et à l’intérieur de l’immeuble. L’experte médico-légale ajusta à nouveau la position de son sac en grimaçant. Elle avait la désagréable sensation que la lanière de son sac lui lacérait l’épaule droite et il ne lui tardait qu’une chose : le poser. Shiefield repensa à ce que son meilleur ami lui avait dit un peu plus tôt dans la soirée.

*FLASH-BACK*

    « Tom ! Tu peux venir m’aider steuplaît ? »

    Dans la cuisine, le grand maigrichon lui répondit qu’il arrivait et il s’essuya les mains avant de ramener sa carcasse dans la chambre de Lucie. Il observa un temps la mine perplexe les gestes de sa meilleure amie qui semblait peiner à fermer son vieux sac miteux.

    « Tu sais… Tu n’es pas obligée de tout emmener d’un coup. Tu as toujours les clés et tu peux repasser plusieurs fois pour ton déménagement
    - Oui je sais mais bon ça je ne préfère pas le mettre dans un carton
    - C’est sûr que dans ton sac moisi c’est mieux…
    - Hey ! Il est très bien mon sac !
    - Oh oui ! Si on occulte que les coutures sont prêtes à craquer et qu’il est moitié troué c’est vrai qu’il est cool…- Gna gna gna ! Aide-moi plutôt que de te moquer… »

    Tom sourit et sortit ses mains des poches de son pantalon, il fit pression sur le sac pour rapprocher les deux parties de la fermeture éclair et Lucie tira fortement dessus pour la fermer. Une fois l’opération terminée et achevée avec succès les deux amis se laissèrent retomber sur le lit l’un à côté de l’autre.

* FIN DU FLASHBACK*


« Allez saleté ! Descends… » maugréa Lucie en rappuyant pour la troisième fois sur le bouton d’appel de l’ascenseur.

Quelques secondes passèrent mais il n’y eut toujours aucune trace de l’appareil. Lucie lâcha un nouveau soupir et remit ses sacs sur ses épaules en se murmurant quelques encouragements pour se motiver à gravir tous les étages de l’immeuble pour parvenir à l’appartement de Tony. Pourquoi fallait-il qu’il habite au dernier ? Shiefield débuta son ascension sur un bon rythme qu’elle tâcha de conserver un maximum mais au milieu du chemin son allure commença à sensiblement ralentir. Elle fit une pause sur un palier intermédiaire et c’est à ce moment qu’elle sursauta et laissa échapper un cri de frayeur en entendant des coups de feux. Instinctivement elle se baissa et se protégea les oreilles mais la légiste comprit bien vite que le bruit venait de plus haut et qu’elle ne risquait rien dans cette position. Une pensée lui traversa l’esprit et elle s’empressa de récupérer ses affaires, rassembler ses dernières forces et gravir avec ses sacs les trois derniers étages aussi rapidement que possible. Peut-être que l’agent avait des ennuis. En soit elle n’aurait pas pu faire grand-chose pour l’aider s’il était attaqué mais bon telle improviserait une fois en haut si jamais besoin était.

Le silence était retombé depuis un moment déjà lorsque Lucie arriva au dernier étage. Elle resta interdite en voyant des traces de sang dans le couloir et en direction de l’ascenseur. Laissant tomber ses affaires au sol elle se colla au mur et le rasa jusqu’à la porte de l’appartement en se faisant aussi discrète que possible malgré son souffle court. Il n’y avait toujours aucun bruit. La blondinette prit son courage à deux mains et passa la tête à l’intérieur du penthouse et resta bouche bée en constatant l’étendue des dégâts. Lucie porta une main à sa bouche en voyant les traces de sang au sol plus importante que dans le couloir horrifiée et incapable de prononcer un mot. Heureusement pour elle il n’y avait personne sinon on n’aurait pas donné cher de sa peau. La blonde avança à pas prudent dans le couloir et visita l’appartement pour constater avec effroi que chaque pièce était dans un désordre ou plutôt un chaos similaire. Cadres cassés, papiers éparpillés, bibelots en morceaux et autres débris jonchaient le sol. Lucie devait marcher avec précaution pour contaminer le moins possible la scène de crime et en même temps ne pas se blesser en s’enfonçant un morceau de verre sous la chaussure. Lorsque son cerveau se remit enfin à fonctionner correctement Lucie se saisit de son téléphone et appela le NCIS de Los Angeles pour donner l’alerte. Elle aurait déjà dû le faire depuis longtemps mais c’était la première fois qu’elle était confrontée à ce genre de situation.

« … Bonjour ici le Docteur Shiefield, je dois parler au directeur de toute urgence… Euh… Quoi ? … Comment ça occupé ? … Je me fiche qu'il soit occupé, je dois absolument lui parler … Mais … Rooooh Dites-lui seulement que c’est à propos de l’agent spécial DiNozzo… Je pense qu’il a été enlevé… Non je ne peux pas en être sûre mais… RAAAAAH MAIS FAITES CE QUE JE VOUS DIS ! MERDE ! » jura la jeune femme dans la langue de Molière avant de raccrocher.

Fichue secrétaire, elle savait à peine où elle se trouvait et voilà qu'il mettait sa parole en doute...Peu après, des sirènes de police hurlèrent dans la nuit et s’arrêtèrent en bas de l’immeuble. Les immeubles arboraient les couleurs des girophares rouges et bleus des véhicules et Lucie fut étonnée de la rapidité que les autorités avaient mis pour débarquer sur les lieux. Quelques instants plus tard, quatre policiers surgirent et braquèrent leurs armes sur la légiste en lui vociférant de mettre les mains en l’air et décliner son identité. Aussitôt dit aussitôt fait, les mains de Lucie apparurent bien en évidence aux officiers en costumes noirs.

« Je suis le… Le… Le Docteur Lucie Shiefield…»
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G. Callen

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MessageSujet: Re: Without a trace ...   Without a trace ... EmptyVen 18 Juin - 3:03

Venice Beach, Los Angeles - dimanche 22 novembre 2009, 15h01

Flash-Back
Citation :
Les ruminations de notre agent cependant furent interrompues de façon impromptue par le vibreur de son téléphone, qui au fond de sa poche venait de capter un appel. Ni une ni deux Callen avait attrapé le cellulaire et en avait ouvert le clapet, étonné de voir l’inscription « Directeur Vance » s’inscrire sur l’écran du téléphone. Néanmoins il ne perdit pas une seconde et répondit.

    « Callen » Lorsque le directeur appelait, ce n’était jamais pour des broutilles, il y avait toujours là-dessous une raison importante, voir même capitale. « Agent Callen, ici le directeur Vance … Désoler de vous déranger pendant votre week-end, mais j’ai besoin de vous sur une affaire de la plus haute importance : l’agent spécial Dinozzo semble avoir été attaqué chez lui et il a maintenant disparu … J’aimerai que vous vous rendiez au plus vite au 425 South Willaman Drive, la police vous y attend avec le docteur Shiefield. Emmenez avez-vous les agents Blye et Hanna, je veux que cette enquête soit prioritaire sur toutes les autres … Vous m’avez bien compris ?? Et vous enverrez ce que vous trouverez à Abby » Beaucoup d’informations à assimiler en même temps, mais Callen savait y faire dans ce genre de situations. « Bien, ça sera fait directeur. »

Sur ce Callen avait raccroché. Sa réponse avait été plus que brève, mais il n’y avait pas grand-chose de plus à ajouter, rien ne servait de perdre du temps à déblatérer cent sept ans sur la question, ce n’était pas ça qui ferait avancer les choses. Tout juste cela ferait-il perdre du temps, et du temps ils n’en avaient pas à perdre justement.
Fin du Flash-Back

Quelque soit le pays où se situait la scène, quelque soit le statut de la personne concernée, il y avait quelque chose qui ne changeait jamais pour les autorités : Lorsqu’une personne disparaissait, le compte à rebours était immédiatement enclenché dans l’esprit de ceux qui se chargeaient de l’enquête, tout comme de ceux qui étaient liés à l’affaire où attendait avec impatience et anxiété le retour de leur proche disparu. Cette fois-ci c’était Dinozzo qui avait lancé le compte à rebours, et le directeur Vance qui en avait donné le top départ.
A peine plus de deux minutes avaient été nécessaires à Callen pour rejoindre l’immeuble où il était provisoirement installé (de toute façon lorsqu’il s’installait c’était toujours provisoirement), et n’ayant pas un besoin quelconque de passer par son appartement il avait directement rejoint le parking pour y récupérer sa voiture. Ce n’était plus un secret pour personne Callen n’était pas un as de la conduite à vrai dire il avait de façon générale beaucoup de mal à suivre les règles et à ne pas en faire qu’à sa tête … et bien pour le code de la route c’était totalement la même chose. Rien d’étonnant donc à ce que sa Mercedes démarre en trombe et quitte le parking dans un crissement de pneus. Pour couronner le tout, tandis que d’une main il tenait le volant il avait de l’autre consulté le répertoire de son téléphone pour y chercher le numéro de Kensi, après quoi il porta le combiné à son oreille tout en ne quittant pas la route des yeux (c’était déjà ça).

    « Kensi, je passe chercher Sam chez lui, retrouve nous au 425 South Willaman Drive (…) Oui je sais qu’on est Dimanche (…) Ça vient du directeur, ça répond à ta question ? (…) … Dinozzo, si c’est là. » Il n’avait rien ajouté d’autre et avait raccroché. Il avait espéré quelques secondes que la jeune femme n’aurait pas fait le rapprochement aussi vite … Maintenant ça lui laissait tout le temps durant son trajet en voiture pour se remémorer comment tout cela avait finit la dernière fois qu’un agent de leur équipe avait disparu. Callen lui préférait occulter tout cela de sa mémoire, pour le moment du moins, et en composant le numéro de Sam il comptait donc de ne pas faire la même erreur. « Sam, c’est moi. Oublie ta fin de week-end je passe te chercher dans (coup d’œil à sa montre) dix minutes. J’t’expliquerai en route »

Tout s’était ensuite enchainé très vite, comme prévu Callen s’arrêtait dix minutes plus tard devant Sam qui se tenait déjà fin prêt sur le trottoir. Montant à la place du passager, il n’avait même pas eut le temps d’attacher correctement sa ceinture que G. avait déjà redémarré, direction South Willaman Drive … C'est-à-dire l’opposé de la ville, puisqu’il s’agissait d’un quartier situé à l’intérieur de Los Angeles et non pas sur les plages où Callen avait lui posé ses valises. Comme convenu il avait tout expliqué à son coéquipier et ami sur le chemin, avant de terminer en rajoutant que la police et le légiste étaient déjà sur places d’après les dires de Vance, et que Kensi les rejoindrait sur place. Après cela ils n’avaient plus échangé un mot, chacun regardant la route en silence et attendait que le ruban de la route ne les conduisent jusqu’au quartier où vivait l’agent Dinozzo.


South Willaman Drive, Los Angeles - dimanche 22 novembre 2009, 15h46

Une fois engagé dans le coin ils n’avaient pas eut à chercher délibérément le 425, il leur avait suffit de suivre le son des sirènes de police pour arriver à destination. De toute évidence Kensi n’était pas encore arrivée, mais tant pis elle les rejoindrait en haut, Callen et Sam avaient eut déjà quitté la voiture après s’être garé, et montrant leurs badges respectifs à l’officier de police qui faisait le pied de grue à l’entrée de l’immeuble, ils avaient échangé un regard résigné en constatant que l’ascenseur était pour le moment hors d’usage … Et pour cause, il était immobilisé au rez-de-chaussée, et deux membres de la police scientifique s’afféraient déjà autour de ce qui était sans aucun doute possible des traces de sang, à l’intérieur de la cabine. Une seconde et demi, et la scène était immortalisée par l’appareil photo du téléphone de Callen, qui enverrait cela à Eric et à Abby une fois qu’ils seraient en haut. Ces clichés là arriveraient à coup sûr plus vite à destinations que ceux de la police scientifique.
Les deux compères montèrent ensuite à pieds les étages de l’immeuble, tous sans exception, pour arriver au dernier palier où la porte du loft qui s’y trouvait était grande ouverte, laissant entrevoir que plusieurs personnes s’affairaient à l’intérieur. Callen avait suivit des yeux la trainée ensanglantée qui s’étendait de l’entrée de la cage d’ascenseur jusqu’à l’intérieur du loft … C’était mauvais signe, on ne pouvait le nier. Mais il y avait à faire, et pas de temps à perdre. S’avançant jusqu’à l’entrée les agents Callen et Hanna pénétrèrent donc ensemble dans le domicile de l’agent Dinozzo … Le genre de baraque qui ne cadrait pas du tout avec les habitations de Sam et de G. là-dessus il n’y avait aucun doute. Montrant à nouveau leurs badges respectifs à l’officier qui les regardait d’un drôle d’air, ce fut G. qui prit la parole en leurs deux noms.

    « Agents Callen et Hanna, NCIS … Qu’est-ce qu’on a ? » Bien que le directeur lui ait fait un rapide topo lors de son appel précédemment, Callen souhaitait savoir s’il aurait plus de détails de la part de quelqu’un qui se trouvait sur place. Bien sûr il n’y avait pas besoin d’être médium pour deviner que le loft avait été le théâtre d’une lutte acharnée, les débris de verre, le capharnaüm qui régnait et les marques de sang suffisaient à le prouver. « L’alerte a été donné y'a combien de temps, et par qui ? »

Alors que ses yeux inspectaient la pièce en même temps que l’officier de police lui répondait, le regard de Callen s’arrêta sur la silhouette de la dénommée Lucie Shiefield, dont il ne connaissait cependant pas encore le nom. Cela dit il savait également qu’elle n’était pas une inconnue où une sorte d’intruse, puisqu’il l’avait aperçu à deux ou trois reprises dans les couloirs de l’OSP ; La légiste dont Vance lui avait parlé sans doute, du moins Calen ne tarderait pas à le savoir une fois que l’agent de police qui lui faisait face aurait finit son rapport.
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MessageSujet: Re: Without a trace ...   Without a trace ... EmptyMar 29 Juin - 20:44

HJ : Désolée pour le temps de réponse, la fin de l'année scolaire c'est toujours compliqué

Lucie se faisait violence pour ne pas faire les cents pas dans l’appartement de Dinozzo. Il commençait à y avoir des flashes dans tous les sens et des policiers en uniforme en nombre. Autant être franc dès le départ, la blonde n'en menait pas large dans cet univers. Quand elle arrivait sur une scène de crime elle ne se sentait pas si oppressée. Bizarrement tout le monde s'écartait pour lui faire de place et elle n'avait guère à batailler pour avancer. Aujourd'hui on n'avait heureusement pas besoin de ses services mais elle se retrouvait tout de même impliquée dans cette affaire. Quelque part elle était contente d'avoir été sur les lieux si rapidement pour appeler du secours. Sans quoi, la disparition de l'italien n'aurait pas été signalée avant plusieurs heures et cela aurait été autant de temps perdu pour l'enquête et les recherches. La légiste avait la sensation qu’il régnait un brouhaha terrible autour d’elle au point qu’elle n’arrive plus à s’entendre penser. C’était infecte comme sensation mais jusqu’à ce que les enquêteurs du NCIS soient là elle devrait afficher profil bas et éviter de gêner la police. Malgré son bref début de témoignage à l’un des flics, Lucie avait eu droit à la prise d’empreintes digitales et d’ADN. La police scientifique l’avait exigé et se sachant innocente la française se montra plus ou moins coopérative.

Et puis ils arrivèrent enfin.Dès qu’elle entendit un voix masculine dégainer comme un revolver les lettres de l’agence, Lucie accourra auprès d’eux en cachant difficilement son soulagement de voir les deux agents sur les lieux. Elle ne les connaissait pas ou juste de vue mais déjà elle se sentait moins seule d’être avec des collègues. Callen semblait plus frais que Sam mais les deux hommes avaient des visages fermés. La situation était grave et les deux agents paraissant en prendre toute la mesure.

« Enfin vous voilà ! » lança-t-elle en coupant la parole au policier qui avait à peine ouvert la bouche.

« C’est moi qui ait appelé l’Agence » précisa-t-elle en voyant les regards que les agents fédéraux lui lançaient.

« Docteur Lucie Shiefield »

La blonde faisait son maximum pour être professionnelle avec Sam et Callen mais il lui tardait surtout de leur dire tout ce qu’elle savait pour en être débarrassée et que les recherches pour retrouver Tony commencent le plus tôt possible. Bien qu’elle ne le connaisse depuis quelques jours elle s’inquiétait quand même de son sort. A côté de Lucie, l’agent de police semblait passablement agacée par les manières de la jeune femme et depuis qu’elle avait fait son apparition il ne cessait de maugréer quelque chose à son égard dans sa barbe mais il parlait trop indistinctement pour qu’elle comprenne ce qu’il lui disait.

« J’imagine que vous avez pas mal de questions à me poser » supposa-t-elle d’une mine angoissée.

« Je ferais de mon mieux pour vous aider !»

Au moins elle était de bonne volonté.
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