14h32 ... 425 South Willaman Drive, LA ...

Ayant reçu un coup de fil disant que plusieurs coups de feu avaient été tirés au dernier étage du 425 South Willaman Drive, une patrouille du LAPD se rendit sur les lieux. Ce n'est qu'au moment de leur arrivée sur les lieux qu'ils surent que le propriétaire de l'appartement était un agent fédéral. En effet, ils furent accueilli par une jeune femme qui se présenta comme celle qui les avait prévenus. Il s'agissait du Docteur Shiefield, légiste du NCIS, et c'est par ses soins que la police prit connaissance de l'identité du disparu : l'agent spécial Anthony Dinozzo ... Devant la gravité de l'évènement, ils demandèrent aussitôt des renforts, et le chef de la police se déplaça en personne pour constater les dégats sur les lieux ... L'appartement était sans dessus-dessous, montrant qu'il y avait eu lutte, et qui plus est, des traces de sang non négligeables montraient que la lutte avait été plutôt violente ... Le LAPD retrouva également 3 balles, d'au moins deux armes différentes, dans différents murs de l'appartement, ce qui ne cadrait pas avec la version du témoin, qui avait entendu distinctement 5 coups de feu ...


14h42 ... LAPD Office ...

De retour à son bureau, le chef de la Police se fit communiquer les premières conclusions de l'enquête préliminaire ... Et malheureusement, elles ne laissaient présager rien de bon pour l'agent spécial Dinozzo ... En effet, le sang lui appartenait et il en avait perdu une quantité assez importante ... Voulant ne rien laisser au hasard, le chef Moore fit établir un avis de recherche concernant l'agent Dinozzo. De plus, vu que ce dernier était un agent spécial du NCIS, il s'empressa donc d'entrer en contact avec le Directeur du NCIS, Leon Vance. Il prit donc son téléphone et composa le numéro du chef du NCIS, et il lui faxa également l'avis de recherche


14h52 ... NCIS HQ, Navy Yard, Washington DC ...

Cela faisait maintenant une dizaine de minutes que le téléphone du directeur Vance sonnait ... Mais personne pour y répondre ... De son côté, le faxe clignotait dans tout les sens et faisait un bruit d'enfer ... Au bout de quelques secondes, une feuille en sortie ...

L'affaire en cours, le meurtre d'un officier de la Marine, travaillant au service de cryptologie du pentagone, semblait toucher à sa fin. Encore une fois, l'équipe de Gibbs s'était montré des plus efficaces. Parlons justement de l'équipe de Gibbs, dans laquelle la tension était de plus en plus palpable entre ses membres, tension qui avait débuté à cause du départ de l'agent Dinozzo pour Los Angeles ... En effet, l'équipe de Gibbs avait très mal pris le départ précipité de leur collègue et son remplacement le lendemain même par un ancien sniper ayant cotoyé Gibbs pendant Tempête du Désert, Bob Swagger. Les agents David et McGee avaient montré dès le premier jour, une certaine animosité envers Swagger, animosité qui n'avait pas faiblit avec le temps, au grand damne de Gibbs, qui tentait tant bien que mal d'assainir la situation.

Suite à l'arrivée d'un "gros poisson" du pentagone, notre suspect n°1 dans l'affaire, je me rendis dans la salle d'interrogatoire, où m'attendait déjà l'agent Gibbs en compagnie du suspect. Devant l'importance du grade et de la fonction de l'homme qui se trouvait en face de nous, je fis comprendre à l'agent Gibbs que je m'occuperai de l'interroger, du moins c'est ce que je voulais que l'officier comprenne. Et ça marcha. Au bout d'une dizaine de minutes, Gibbs fit sonner discrètement mon téléphone, me donner un prétexte pour m'éclipser et passer dans la salle d'observation. Je pus alors me rendre compte de ce que je savais déjà ... L'agent Gibbs était sans contestation possible le meilleur agent que l'agent pouvait compter parmi ses membres. Mâchonnant machinalement mon cure-dent, j'observai avec quelle intelligence, Gibbs mena l'interrogatoire pour parvenir à faire craquer notre suspect, ce qui arriva. Je choisis donc ce moment pour revenir dans la salle et conclure l'interrogatoire en annonçant à l'officier sa mise en examen et son transfert.

Après avoir félicité l'agent Gibbs et son équipe pour le travail accompli dans cette enquête, je retournai à mon bureau. En chemin, j'aperçus l'agent Swagger, qui semblait sur les nerfs, en train de tourner en rond devant l'ascenseur. M'approchant de l'ascenseur, je tentai de l'apaiser en
lui disant qu'il fallait laisser à l'équipe de Gibbs le temps de digérer le départ de l'agent Dinozzo et son remplacement. Après tout, on ne tournait pas la page sur 5 ans de collaboration et d'amitié aussi facilement que ça. Dans l'ascenseur, je ne pus m'empêcher de penser que j'étais en partie responsable de ce qui se passait au sein de l'équipe, mais que ça finirait par s'arranger. Mais j'étais loin de me douter que l'agent Dinozzo aller réapparaître aussi rapidement à l'ordre du jour. Ce n'est qu'en entrant dans mon bureau que je compris que quelque chose clochait. Le téléphone sonnait et le fax clignotait de partout. Je répondis en premier au téléphone.

- Vance ...
- ...
- Passez-le moi ... Chef Moore, ici le directeur Vance. Que puis-je pour vous ?
- ...
- ... Quoi ?? Vous êtes sûr de ce que vous avancer ??
- ...
- Un fax ?? Oui, je l'ai reçu. Donnez-moi une minute ...

Dis-je en me précipitant vers le fax. Je pris la feuille et me rendit compte que le chef Moore ne s'était pas trompé : il s'agissait bien de l'agent Dinozzo ... Je repris le téléhone ...

- Je le confirme, il s'agit bien de l'agent spécial Anthony Dinozzo. Merci de m'avoir informer aussi rapidement, nous prenons l'affaire en main ... Autre chose, tous les indices, sans exception, que vous allez trouver sur la scène de crime doivent être envoyés à notre laboratoire d'analyses, ici à Washington ...
- ...
- D'accord, j'informe notre bureau de Los Angeles ... Au revoir chef Moore.

A peine la conversation terminée, je pria mon assistante de faire venir l'équipe de Gibbs dans mon bureau aussi vite que possible, tout en composant le numéro de téléphone de l'agent spécial Callen ...

Venice Beach, Los Angeles - dimanche 22 novembre 2009, 15h01

Toute personne normalement constituée considèrerait le week-end comme une période agréable de la semaine, la plus agréable même sans doute. Chacun profitait de ces jours de congés pour s’adonner à ses loisirs favoris, passer du temps avec sa famille ou ses amis, ou encore simplement décompresser de la semaine qui venait de s’écouler. Oui, c’était ainsi que la plupart des gens passaient leurs week-ends en attendant que n’arrive le lundi matin et que ne s’amorce une nouvelle semaine de boulot. Oui mais voilà, Callen lui n’était pas de ceux-là. Il considérait son boulot comme une source de loisir à part entière (quoi de mieux que de vivre dangereusement pour ne pas s’ennuyer), n’avait ni famille ni amis (hormis Sam, mais il avait de quoi remplir ses week-ends, lui.), et ne décompressait jamais puisqu’il était pour ainsi dire dans son état normal lorsqu’il était sous pression. Il était donc maintenant plus facile de comprendre pourquoi Callen détestait à ce point les week-ends.
Quoi qu’il en soit nous étions aujourd’hui dimanche, le 22 novembre 2009 précisément, et comme à son habitude Callen attendait avec une certaine impatience, pour ne pas dire une impatience certaine, que la journée se termine et qu’arrive enfin le lendemain. Mais la machine à voyager et les miracles n’existant pas, son impatience n’y changerait rien, et en attendant que l’après-midi ne tire à sa fin G. se baladait le long de la plage, en bordure de l’appartement qu’il louait désormais sur Venice Beach.

Le fait que Callen ai élu domicile dans un endroit comme celui là pouvait prêter à confusion … Comment un type aussi solitaire et secret que lui pouvait-il vivre sur les rives de lune des plages les plus fréquentées de Los Angeles ? C’était un grand mystère, et à vrai dire si vous lui posiez la question même lui vous avouerait que cela demeurait un grand mystère. Sans doute y avait-il un peu du fait que plus un endroit était peuplé plus il était facile de s’y camoufler et d’y passer inaperçu. Quoi qu’il en soit Callen appréciait ce quartier qui respirait l’effervescence et la bonne humeur quelque soit l’heure du jour ou de la nuit.
Ayant quitté les chemins tracés au ciment où se croisaient et se recroisaient les cyclistes et autres sportifs montés sur rollers, notre agent avait continué sa route sur le sable avant de finalement s’arrêter le long d’une des balustrades dont la vue donnait sur l’un des débarcadères de la plage. Comme tous les dimanches il y avait sur le sable ainsi que sur la promenade encore plus de monde qu’en temps normal, et le fait que nous ayons entamés l’hiver ne semblaient pas décourager les habitués. Il faut dire que dans l’état de Californie les hivers étaient doux, on était loin de la rudesse hivernale de New-York ou du Massachussetts, et à vrai dire Callen ne s’en plaignait pas, le froid n’étant pas vraiment sa tasse de thé.

Cela faisait de longues minutes maintenant que G. fixait l’horizon appuyé sur la balustrade, et à vrai dire il était tellement plongé dans ses pensées qu’il en avait un peu perdu la notion du temps. Il y avait une autre raison majeure au fait que Callen soit un acharné de travail et se repose essentiellement sur son boulot : bosser c’était le moyen pour lui de mettre ses états d’âme de côté pour se concentrer sur quelque chose qui lui était totalement étranger. Se plonger dans le boulot était la meilleure solution qu’il ai trouvé pour ne pas avoir à se focaliser trop longtemps sur sa propre personne et ses propres tourments … Ça et une bonne cuite, cela avait un effet garanti aussi, mais Callen n’était pas homme à abuser de ce genre de choses fréquemment.
Seulement là il n’avait rien d’autre à faire, seulement une demi-journée à tuer avant de pouvoir enfin être à demain. D’ordinaire la mélancolie n’était pas un trait de caractère qui lui correspondait, mais cela dit ces derniers temps il dérogeait un peu à la règle … Quoi de plus normal après avoir touché du bout des doigts un espoir qu’il avait attendu pendant des années avant de le voir finalement partir en fumée ? Ne pas savoir était une chose, mais savoir que l’on aurait pu avoir des réponses en était une autre, et ne pas avoir saisi sa chance parce qu’on avait un mauvais Karma était somme toutes très révoltant. Les ruminations de notre agent cependant furent interrompues de façon impromptue par le vibreur de son téléphone, qui au fond de sa poche venait de capter un appel. Ni une ni deux Callen avait attrapé le cellulaire et en avait ouvert le clapet, étonné de voir l’inscription « Directeur Vance » s’inscrire sur l’écran du téléphone. Néanmoins il ne perdit pas une seconde et répondit.

« Callen » Lorsque le directeur appelait, ce n’était jamais pour des broutilles, il y avait toujours là-dessous une raison importante, voir même capitale. Aussi Callen attendait-il avec une certaine impatience de savoir de quoi il retournait …

NCIS HQ, Navy Yard, Washington DC

Ce qui était bien lorsque que l'on cherchait à joindre l'agent Callent, c'est qu'il répondait toujours très rapidement, surtout un jour comme celui-ci, où il devait s'ennuyer chez lui, comme chaque week-end. Aujourd'hui, je n'eus que quelques secondes à attendre avant d'entendre sa voix.

- Callen ...

- Agent Callen ? Ici le directeur Vance ... Désolé de vous déranger pendant votre week-end, mais j'ai besoin de vous sur une affaire de la plus haute importance : l'agent spécial Dinozzo semble avoir été attaqué chez lui et il a maintenant disparu ... J'aimerais que vous vous rendiez au plus vite au 425 South Willaman Drive ... La police vous y attend avec le docteur Shiefield ... Emmenez avec vous les agents Blye et Hanna, je vous que cette enquête soit prioritaire sur toutes les autres ... Vous m'avez bien compris ?? Et vous enverrez ce que vous trouverez à Abby ...

Bien entendu, je ne doutais absolument pas du sérieux de l'agent Callen et je savais parfaitement qu'il allait tout mettre en oeuvre pour mener à bien son enquête et retrouver l'agent spécial Dinozzo. Il me le confirma au téléphone, avant de raccrocher.

C'est à cet instant précis de la conversation que Gibbs choisit de faire son entrée dans mon bureau. Conformément à ma requête, il était accompagné des agents David et McGee, et d'Abby qui arriva un peu après eux ... Toutes ces personnes qui m'en avaient voulu d'avoir envoyé Tony à l'autre bout du pays du jour au lendemain et de l'avoir remplacé aussi vite. Mais les choses étaient ainsi et jusqu'à preuve du contraire, j'étais toujours le directeur de cette agence.
Raccrochant le téléphone, je leur fis signe de s'asseoir autour de la grande table. Prenant le fax dans la main, je les rejoignis et m'assis en bout de table. Je posai le fax sur la table, face cachée, puis mon regard se posa sur chacun des agents présents dans mon bureau ... Comment leur dire ... Comment leur annoncer que le collègue qui leur manquait depuis un moment déjà, était porté disparu, probablement blessé ... Après les avoir tous regardé, je me relevai et fit glisser le fax jusqu'à Gibbs.

- J'ai une mauvaise nouvelle à vous annoncer ... Il y a un peu moins d'une heure, le LAPD a été appelé au 425 South Willaman Drive parce qu'un voisin a entendu des coups de feu ... Après une enquête de voisinage, ils ont enfin découvert qui habitait à cette adresse et m'ont aussitôt appelé ... Il s'agit du domicile de l'agent spécial Anthony Dinozzo ... et il a disparu ...

Je décidai de marquer une pose dans ce que j'avais à leur annoncer afin qu'ils puissent tous prendre la mesure de ce que je venais de leur annoncer ... A en voir leurs yeux s'écarquiller pour David et McGee, et s'humidifier pour Abby, je pris conscience que Tony comptait vraiment pour eux et qu'il y avait eu une réelle raison pour qu'ils m'en veuillent aussi longtemps pour le départ de Tony ... Quant à Gibbs, son visage ne témoignait pas la moindre émotion, comme à son habitude, mais je savais au fond de moi, qu'il n'avait qu'une envie : prendre l'avion pour Los Angeles ... Gardant le fax dans sa main, il releva la tête vers moi, attendant ce que j'allais dire ...

- D'après leur enquête préliminaire, il ont récupéré 3 balles sur les 5 tirées. Ensuite, ils ont retrouvé du sang sur les lieux, en plutôt grande quantité ... D'après leurs analyses, ce sang est celui de l'agent Dinozzo, mais je leur ai demandé d'envoyer tous leurs prélèvements à Abby pour qu'elle refase les analyses. Il ne faut rien laisser au hasard ... McGee, vous resterez ici à Washington avec Abby pour l'aider dans ses analyses. Quant à vous, agents Gibbs et David, vous prenez l'avion dans 6 heures pour Los Angeles afin d'aider l'équipe de Callen à trouver ce qui s'est passé ... Compris ??

Gibbs écouta patiemment le discours de Vance sans piper mot. Les explosions de colère n’étaient plus de son âge et elles ne serviraient à rien. Dans quel pétrin Dinozzo s’était encore fourré ? Et il n’avait pas traîné le bougre ! Sitôt parti, sitôt dans les ennuis. On l’aurait jeté dans un piège que l’on n’aurait pas pu être plus rapide. Il espérait avoir plus d’informations après le petit temps de pause pour avaler la pilule mais Jethro n’obtînt guère satisfaction. Cette disparition était louche… Et puis savoir que l’italien se baladait probablement blessé dans la nature n’était pas une perspective réjouissante. Mais bien que cela soit inquiétant, l’agent spécial savait de quoi son agent était capable. Il l’avait formé et eut sous sa coupe pendant suffisamment longtemps pour savoir qu’il était débrouillard ainsi qu’un excellent agent de terrain. Une fois le beau discours achevé Gibbs put entrer en scène. Il ne répondit bien évidemment pas à la question du directeur pour poser la sienne.

« Sur quoi travaillait l’agent Dinozzo ? » demanda-t-il en ne sachant pas vraiment s’il obtiendrait une réponse de l’afro-américain.

Soit Vance savait et il le lui fournissait un dossier avec les informations préliminaires qui leur serait urile à l’enquête soit il savait mais il ne leur dirait rien pour les laisser avancer à l’aveuglette. Autre possibilité, il ne le savait pas et dans ce cas il n’aurait pas besoin de mentir. Toute cette histoire ne plaisait guère à Gibbs. Plus il y pensait, plus il se disait que tout était allé trop vite. Le temps écoulé entre son arrivée dans la cité des anges et ces évènements était extrêmement court. En poussant encore la réflexion, Jethro commençait même à se demander si on ne pouvait pas penser à une taupe au NCIS.

En ce début d'après midi, Ziva rédigeait son rapport sur l'enquête ouverte pour meurtre sur un officier de la Marine. Depuis que Tony était partit elle ne pouvait s'empêcher de regarder pratiquement chaques minutes le bureau de Tony, ce qui ralentissait son rapport mais cela l'importait guère. Elle se demandait s'il allait revenir un jour ou pas ? Connaissant Tony, elle se doutait qu'il allait refaire surface un de ses jours, mais quand ? Là c'était la vraie question !

Cela pouvait être dans 1 jour comme 5 ans. Elle se questionnait sur ce jour où il reviendrait ... Comment serait-il ? Aurait-il quelqu'un dans sa vie ? Elle sortit rapidement de ses pensées, sentent que quelqu'un l'observait. C'était Gibbs, il devait sentir surement le manque d'un "ancien" membre de l'équipe. Elle retourna donc dans sa paperasse barbante mais tous les agents devaient passer par là. Puis le téléphone de Gibbs sonnait, Ziva ne tapait plus, elle fixait son ordinateur et écoutait en même temps ce que disait Gibbs. Il ne tarda pas à racrocher, Ziva en profita pour regarder Gibbs, essayant de voir une de ses pensées sur les traits de son visage, mais rien.

Quelques secondes après ils les invitaient à le suivre chez le directeur, mais pourquoi ? Une mauvaise nouvelle sans doute ! Il y avait cette fois ou l'équipe avait été dissoute.
Ils montèrent d'un pas préssent les marches d'escaliers, Gibbs ouvrait la porte "Directoral" et on se trouva vite nez-à-nez avec Cynthia qui esseya temps bien que mal, de prévenir Vance, mais Gibbs avait toujours la même habitude de rentrer sans frapper. Une fois rentré étrangement Vance ne dit rien sur l'arrivé de Gibbs. Ce qui indiquait vraiment une mauvaise nouvelle.

Puis Vance prononça les premières phrases avec souvent des blancs. Puis elle y apprenait la raison...Tony, il avait disparut...Ziva ecarquillait ses yeux, elle n'en revenait pas. Tony avait disparut ... Elle ne l'avait absolument pas envisagé ... Pour elle, il était inconcevable que ça puisse se produire un jour. Ziva éspérait que Tony soit vivant, et elle n'envisageait pour l'instant que cette seul possibilité. Elle ne pouvait pas l'imaginer mort ! Puis elle décida de regarder le autres agents tout en écoutent Vance, Abby avait les larmes au yeux, Mcgee avait eu la même réaction que Ziva et Gibbs réstait de glace, comme à son habitude, impassible. Vance avait choisit Gibbs et Ziva pour les envoyer à Los Angeles, afin surement de trouver assez d'indice qui permetrons de mettre la main sur Tony. Il nous restait à présent 6 heures avant le décollage de l'avion. Puis Vance nous demandait si nous avons bien compris.

- Compris Directeur

Dit-elle en regardent Vance puis Gibbs.

Elle savait qu'elle allait passer ses dernières heures à faire ses valises et faire la bise à Abby, McGee et Ducky.

Comme je l'avais imaginé, les agents de l'équipe de Gibbs eurent chacun des réactions différentes. Les yeux de McGee se plissèrent, témoignant surement d'un flou total, ne réalisant pas bien ce qui se passait. A ses côtés, Abby avait les larmes aux yeux. De toute l'équipe, c'était bien elle la plus émotive et j'en eux encore la preuve. Il était clair que si le départ de Tony pour Los Angeles l'avait quelque peu chamboulée, l'annonce de sa disparition et du fait qu'il était sans doute blessé venait de l'achever émotionnellement. Puis mes yeux se tournèrent vers l'agent David. Force est d'avouer que je fus légèrement surpris par sa réaction. J'aurais pensé qu'à l'image de l'agent Gibbs, Ziva serait plutôt impassible, ne témoignant aucun signe d'affection sentimentale provoquée par cette mauvaise nouvelle. Au contraire elle sembla désorientée, ne sachant que penser et montrant son inquiétude grandissante pour son anien collègue et ami.

Mon regard se posa alors sur Leroy Jethro Gibbs, l'enquêteur n°1 du NCIS. Et comme je m'y attendais, rien sur son visage ou dans son regard ne laissait paraître la moindre trace d'émotion quelconque. Comme à son habitude, il hocha légèrement la tête de gauche à droite, comme s'il s'était attendu à ce qu'il se passe quelque chose de grave. Puis son attention se porta sur l'avis de recherche que je venais de lui faire passer. Je compris qu'il venait à l'instant de commencer à réfléchir à ce qui s'était passé dans l'appartement de Dinozzo. Je dois bien avouer que j'aurais bien donné n'importe quoi dans le but de savoir les questions que se posait Gibbs et ce qu'il pensait de l'affaire. Il n'eut qu'une question à me poser ...

- Sur quoi travaillait l’agent Dinozzo ?

Sa question ne m'étonna pas le moins du monde. Comme à son habitude, Gibbs restait concentré sur l'affaire ... Sa réaction fit naître un léger sourire sur mon visage, un sourire de satisfaction : avec l'agent Gibbs et son équipe en charge de l'affaire, l'agent Dinozzo venait de voir ses chances de s'en sortir augmenter sensiblement ... Tout en approuvant sa question et en montrant que j'allais répondre en hochant la tête de haut en bas, je tendis à mes agents très spéciaux une pochette contenant une copie de l'affaire sur laquelle j'avais mis l'agent Dinozzo, une affaire loin d'être évidente ...

- Comme vous pourrez le lire dans ce rapport, l'agent Dinozzo bossait sur un dossier très sensible en colaboration avec la direction du FBI et de la CIA sur l'infiltration possible d'une taupe, voire d'un réseau d'agents ennemis, au sein des hautes sphères des agences de renseignements. Les indices récoltés jusque là nous ont laissé penser que l'agence la plus touchée serait le NCIS. En effet, depuis 10 jours, nous avons perdu 8 agents agissants sous couverture à travers le monde et 15 autres sont potentiellement en danger ... D'après le dernier rapport émis par les agents Callen et Hanna, l'un des agents a été neutralisé après avoir éventé la couverture de Callen. Il s'appelait Eugene Keelson. Mais jusqu'à la disparition de l'agent Dinozzo, rien ne nous avait laissé penser qu'il faisait parti d'un réseau aussi bien organisé ... Je compte donc sur vous pour faire preuve d'une extrême prudence durant votre investigation.

Mon regard se porta bien évidemment sur les agents Gibbs et David tandis que je prononçais mes recommandations et ma mise en garde ... Ce fut à ce moment précis que Cynthia entra dans le bureau avec plusieurs feuille dans la main qu'elle me tendit avant de repartir. Il s'agissait du nouvel avis de disparition de l'agent Dinozzo, où apparaissait maintenant les coordonnées de l'agence en charge de l'affaire et de l'agent s'occupant du dossier. Je les fis passer à mes agents ...

- Voici la version de l'avis de disparition qu'il va falloir diffuser à tous les services de police du pays et autres agences gouvernementales. Bien évidemment, aux vues des circonstances, il va de soi que le NCIS dirige l'enquête. Je compte donc sur vous pour obtenir des résultats concluants, et ce rapidement ... Bien sur, retrouver l'agent Dinozzo est votre priorité, mais n'oubliez pas que ce réseau clandestin menace directement la vie d'agents fédéraux ... Il est donc primordial de le neutraliser au plus vite, et comme vous le savez, tant que la tête ne sera pas coupée, la pieuvre continuera de vivre ...

Je marquai un temps d'arrêt pour reprendre ma respiration et pour rassembler mes affaires. Puis je me levai de mon siège, regardant mes agents l'air grave.

- Si vous n'avez plus de question, vous pouvez disposer. Cette affaire va vous demander du temps alors mettez-vous y le vite possible ...

Vance regardait nos réactions, quand il s'arrêtait à Ziva, on pouvait voir un peu de surprise.
Elle su à présent que ce qu'elle pensait ce lisait sur son visage, mais ce n'est pas pour autant qu'elle se cacha derrière ses airs glacial impénétrable, puis Vance passa à Gibbs.

Gibbs, qui lui d'habitude ne posait pas vraiment de question, vu qu'il était du genre à agir plutôt que réster et demander, il posa donc une question à Vance. C'était dailleurs une bonne question, si Gibbs n'aurait rien dit Ziva ne se serait pas gêner, mais cela voulait dire une chose importante aux yeux de Ziva, c'est qu'elle était loin d'être la seul à ce soucier de Tony à pars McGee, Abby et Ducky.

Puis Vance nous fit un petit récapitulatif, de ce qui en était de la mission secrète de Tony avant qu'il soit disparut. Quand il parlait d'une taupe ou réseau, elle ne put msempêcher de regarder autour d'elle, se méfiant un peu, puis elle pensait à ce fameux Bob qui avait rejoint il n'y a pas longtemps de cela l'équipe, pourrait t'il être une tauppe ?? Elle ne savait plus trop quoi pensait et préféré ne rien dire, bien que son flair la trompait rarement. Ce qu'elle savait c'est qu'elle devrait certainement retrouver ce certain Eugene Keelson, ils devront le trouver absolument vivant pour l'interroger mais ce sera surement à leurs risques et perrils, pour prouver ou non qu'il fait ou ne fait pas partie d'un reseau d'agent double. Vance nous dit même de faire "preuve d'une extrême prudence durant votre investigation " ce qui était nouveau et ce qui voulait dire que nous courions un verritable danger. Ziva adore le danger, ce retrouver dans ces cituations pour retrouver ce dont elle était faite, et dont elle avait l'habitude. Il avait parlé de cette feuille qui récapitulé cette mission secrète de Tony.

Après avoir finit son récapitulatif elle en profita pour prendre la feuille dont Vance avait mentionné.
Il reportait bien évidament son regard vers les deux agents qui allaient en mission, c'est à dire Gibbs et Ziva. Ziva feuilleta rapidement la feuille puis la remit sur le bureau de Vance.

Juste après qu'elle reposait cette fameuse feuille Cynthia fit une apparition peu attendu, dans le bureau de Vance avec plusieurs feuilles, sans doute assez importante pour en oublier de toqué à la porte. Peu à peu Ziva devenait déjà impatiente de savoir ce que c'était, elle s'imaginait avoir des nouvelles concernant Tony. Une lettre écrite par ses ravisseurs ou même une cassette.

Puis Vance nous montrait ce que c'était. C'était les nouveaux avis de recherche, pour trouver Tony.
Ziva vut que ces affiches de recherches provenait du NCIS. Voici ce qu'elle vu :

Spoiler:

Elle fut soulagé, sans le montrer, qu'ils dirigent l'enquête.Ce qui voulait dire, pas de bâtons dans les roues. Ils devaient principalement trouver Tony puis en second démenteler ce reseau clandestin. Chose qui ne savère jamais facile, car on trouve plus facilement les problèmes en premier que la solution tout de suite.

Après ce qu'il venait de prononcer il marquait un temps d'arrêt, pour Dieu sait quelle raison.
Il rassemblait ses affaires puis il se leva, nous regardent d'un air grave qui lui déplut fortement.
Nous allons le retrouver, elle en était certaine mais seront t'ils en bonne santée à ce moment là ou mort ? C'est à ce moment qu'elle comprit que la réaction de Vance était aproprié.

Puis Vance retrouva la parole.
Elle n'avait aucune question à poser, puisqu'il venait de tout expliquer avec détail, ce qui les attendaient, elle était prête à commencer maintenant, s'il le fallait.

-Bien Directeur

Dit-elle prête à partir.